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Poussette, réducteurs de lit, baignoires et accessoires : la DGCCRF alerte sur les achats puériculture faits sur Internet

Par Mélodie CapronnierPublié le PartagerEnvoyer par e-mail

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Je certifie ne pas envoyer d'e-mail indésirableAttention à ce que vous achetez sur Internet pour votre bébé. Une enquête constate de nombreux manquements à la sécurité des enfants.

La sécurité des produits que l'on achète pour nos enfants est capitale. C'est pour cela qu'une étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) doit retenir l'attention des parents. Publiée ce 24 janvier 2022, elle révèle de nombreux manquements concernant la sécurité, notamment pour les articles de puériculture vendus sur Internet.

Un manque d'avertissement de sécurité

L'enquête a été menée auprès de 211 établissements, parmi lesquels des fabricants, des enseignes de grande distribution, des commerces spécialisés et des vendeurs en ligne. "Lors de leurs investigations, les enquêteurs ont constaté de réelles disparités quant à la maîtrise de la règlementation entre tous ces opérateurs", explique le rapport. Ce sont enseignes spécialisées en puériculture et celles de grande distribution qui sont les plus sécuritaires.

En revanche, les auteurs vendeurs "méconnaissent encore largement la réglementation applicable. Ils ont tendance à faire confiance aux fournisseurs et ne mènent pas systématiquement des vérifications ; certaines mentions normatives obligatoires sur les lieux de vente sont parfois omises et ils n’assurent pas toujours la veille réglementaire appropriée". Le plus gros problème se trouve du côté des sites de vente en ligne, où "la réglementation sur la vente à distance n’est, dans l’ensemble, pas correctement appliquée". Ainsi, sur certains sites, on ne retrouve pas des informations importantes comme la traçabilité, les dimensions, et surtout des caractéristiques essentielles : poids, taille, et âge limites recommandés, avertissements de sécurité, etc.

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Trois catégories de produits particulièrement problématiques

Sur Internet ou en magasin, trois catégories de produits sont particulièrement concernées par ces manquements. Tout d'abord, du côté des aides au bain et des baignoires pour bébé, "les enquêteurs ont parfois constaté l’absence d’instructions importantes d’utilisation, comme celle de ne pas laisser l’enfant tout seul sous risque de noyade ou celle rappelant que le niveau d'eau ne doit pas dépasser pas le nombril de l’enfant". Quand elles sont présentes, les informations sont parfois difficilement lisibles ou invisible lors de l'utilisation (par exemple lorsqu'elles sont situées sous le produit). On retrouve ensuite les poussettes, où il manque "un certain nombre de marquages" (hauteur maximale du matelas de la nacelle, ne pas utiliser quand l'enfant peut s'asseoir ou se retourner, ne pas laisser l'enfant sans surveillance, vérifier que tout est verrouillé", etc.

Poussette, réducteurs de lit, baignoires et accessoires : la DGCCRF alerte sur les achats puériculture faits sur Internet

Enfin, les réducteurs de lit posent particulièrement problème. "Comme il n’existe pas de norme applicable, les enquêteurs ont fait état de l’hétérogénéité des informations délivrées aux consommateurs. Certains avertissements permettant d’éviter le risque de suffocation ne sont pas toujours présents, comme l’interdiction d’utiliser le réducteur dès lors que l’enfant peut se retourner. De même, les enquêteurs ont dans certains cas pointé l’absence de certaines mentions destinées à informer le consommateur directement sur le point de vente avant l’achat, telles que l’âge d’aptitude (ou la taille et le poids) maximal de l’enfant auquel le réducteur est destiné ou la bonne indication de la position de couchage du bébé afin d’éviter tout risque", explique le rapport de la DGCCRF.

Des contrôles et des retraits

Au cours de l'enquête, 623 actions de contrôle ont été effectuées. Concernant le manque d'information sur la sécurité, "les professionnels ont, d’une manière générale et lorsque cela était possible, pris des mesures volontaires de remise en conformité visant à ré-étiqueter les marquages ou à ajouter les avertissements manquants dans de nouvelles notices. Les correctifs ont été mis en place facilement pour les produits à marque propre, mais plus difficilement pour les autres produits". Lorsque les produits étaient non-conformes et dangereux, ils ont été retirés du marché et rappelés. Au total, il y a eu 1418 retraits-rappels et plus de 25 000 remises en conformités. "Il ressort de ces investigations que les obligations de sécurité ne sont pas encore totalement maîtrisées par les professionnels dans ce secteur", conclut la DGCCRF en appelant à la prudence et à la vigilance de la part des fournisseurs et des revendeurs.

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